L’association Coral Guardian protège et restaure, avec le concours de pêcheurs traditionnels indonésiens, l’écosystème détruit dont ces villages de pêcheurs dépendent directement pour vivre : le récif corallien.
Les récifs coralliens sont un refuge, un foyer et une source alimentaire pour 25% de la biodiversité marine dans le monde. Ils servent aussi de protection côtière et de ressources alimentaire et économique à 330 millions de personnes.
Les actions ont lieu sur les petites îles de Hatamin et de Seraya Besar à côté de l’île de Flores, proche du parc national de Komodo en Indonésie, au centre du Triangle de Corail, épicentre de la biodiversité marine. Cette région abrite 76 % des espèces de coraux et 56 % des espèces de poissons de récifs de la planète.
© Martin Colognoli
L’association a développé une approche innovante de la protection des écosystèmes coralliens, reposant sur le tryptique : conservation, sensibilisation & science.
- Conservation marine participative Ils œuvrent avec les communautés locales sur le terrain pour déployer des aires marines protégées et restaurer les zones détruites.
- Sensibilisation du plus grand nombre Ils sensibilisent les populations locales et le grand public à l’importance de protéger les coraux pour préserver la biodiversité unique qu’ils représentent.
- Science Ils étudient les données scientifiques de la zone de restauration, notamment sur l’adaptation des coraux au réchauffement climatique, et innovent sans cesse pour améliorer leurs techniques afin de maximiser le taux de croissance des coraux transplantés et le retour de la biodiversité.
Coral Guardian collabore également depuis fin 2020, avec l’équipe de l’association locale Coral Soul, au projet Deep CORE (Deep Coral Restoration) en Espagne, à Punta de la Mona, en Méditerranée. Ce projet se développe dans la Zone Spéciale de Conservation des falaises et fonds marins de Punta de la Mona, une zone d’une haute valeur écologique située sur les côtes de la région de Grenade et déclarée depuis 2015.
La zone est très importante pour la biodiversité marine, plus de 60 espèces d’intérêt pour la conservation méditerranéenne sont présentes. Notamment, des coraux à des profondeurs particulièrement faibles, comme le corail chandelier (Dendrophyllia ramea) présent à partir de 30 mètres de profondeur, dont nous nous occupons dans le projet, étant une espèce menacée et dont les connaissances sont assez limitées
« Nous croyons au pouvoir de multiples programmes de conservation marine gérés localement. La protection est d’autant plus efficace lorsqu’elle est assurée par les populations locales et en travaillant tous ensemble. »
© Martin Colognoli
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